5 trucs qui tuent la grande sur l’autoroute des grandes vacances


Ça y est c’est les vacances, quand la plupart des esprits se focalisent sur le point d’arrivée, les blagues commencent déjà pour les grands avant même d’être partis sur l’autoroute.
Une sélection de 5 trucs les plus lourdingues lors d’un trajet de grandes vacances, qui ne sont pas si grandes que ça.

1. La voiture

Appui-tête au milieu du dos, genoux écrabouillés côté passager ou troués par les clés de contact côté conducteur, plafond recoiffant, choisissez votre douleur personnalisée parmi les options sélectionnées avec soin par votre concessionnaire. Offre valable jusqu’au 1er septembre non cumulable avec les promotions en cours. Autre gène non pas physique mais désagréable : le rétroviseur intérieur se trouve en plein milieu du champ visuel. Résultat, pour manœuvrer, c’est la danse de la chouette (vous savez, ces documentaires animaliers où l’on voit une chorégraphie du cou qui se déplace latéralement comme Michael Jackson). Il y a plus mesquin, on peut aller jusqu’à décaler de quelques millimètres la position de la tête en conduisant, et quand ça dure longtemps, on risque le tortis-colis qui ne va pas aider au cours des points suivants… Un homologue canadien anglophone qui publie également sur le sujet a carrément bossé sur une adaptation de l’habitacle et du siège auto pour grand (référence Twitter : TallDotLife).

2. Les toilettes publiques sur l’autoroute

Si je ne m’avance pas quant aux éventuelles difficultés masculines pour bien viser dans une pissotière trop basse, en revanche le lavage de main est souvent l’anecdote qui nous rappelle notre taille sortant de la moyenne. Et c’est parti pour la gym: flexion j’ouvre le robinet, extension je prends du savon, flexion je me rince les mains, extension je m’approche du sèche-main, flexion je cherche à bouger les mains devant le capteur de mouvement qui ne s’allumera jamais, extension je souffle et ma série abdos-cuisses-fessiers est terminée, bravo à vous et à la semaine prochaine pour la séance retour des vacances.

plateau repas autoroute

3. Le restaurant d’autoroute

Hééhooo mon plateau, il est où? Ah oui là, tout en bas, non encore plus bas, mais baisse-toi! Et oui, cette jolie courbe qui me donne une allure de bossu de Notre Dame n’est autre que ma silhouette courbée sur le plateau-repas. De temps en temps, quand la file d’attente n’avance pas, hop je peux sortir de la foule en me redressant. Ah, ça y est ça avance à nouveau, mode Quasimodo réenclenché! Que faire dans ces cas-là. A part prendre son mal en patience, je n’ai jamais trop eu de solution. Le fait de profiter que la file n’avance pas pour se redresser est un réflexe à conserver : ça nous fait bouger et ça soulage les lombaires. Mac Gyver nous aurait peut-être proposé une ficelle ou autre objet permettant de nous éloigner du plateau, et ainsi pouvoir se tenir droit. N’oublions pas qu’on vient de se prendre des bornes dans la voiture, et qu’on est censé être en PAUSE déjeuner, c’est pas le moment d’achever son dos.

Sinon, c’est sandwich en étant assis sur les tabourets haut, les coudes sur la petite table ronde (souvent haute, personnellement j’ai pris le réflexe de les repérer rapidement). Cela évite également d’être serrés au niveau des bras par ses voisins sur le rail des plateaux. Pour info, le commerçant Arnaud Vahedi a inventé (concours Lépine 2013) un plateau-repas qui s’attache à la ceinture.

4. Le péage

Cette fameuse session au pays des taxes qu’est la France… Bon, comme par hasard, pour mettre la carte bleue dans la fente, ce n’est pas très loin (marrant l’adaptation dans certains cas hein?), le souci est plus au niveau du ticket de caisse pour ceux qui le désirent. J’avoue ne l’éditer quasiment jamais, mais l’emplacement pour le récupérer n’est pas toujours accessible, heureusement un grand bras compense un emplacement un peu trop bas. Non, je n’évoquerai pas la solution de passer par la voie réservée aux camions, faut pas exagérer quand même :p Reste aussi la solution de passer par les emplacements avec le personnel du péage, bien qu’il faille une fois de plus baisser la tête pour le bonjour / au revoir.

5. La pompe à essence

On reprend nos flexions extensions avec cette fois-ci le planté de la pompe à essence : entre le clavier de sélection qui m’a déjà valu de me mettre presque à genoux pour les vieilles machines, la pompe à essence est un bel exercice de contorsion. En général, je m’appuie sur la voiture pour ne pas rester courbée trop longtemps et éviter les crampes aux épaules. Pas mal de pompes possèdent maintenant un petit clapet qui bloque la pression sur la poignée, utilisez-le!

Allez, après ce Highway to hell, vessie et portefeuille sont soulagés, estomac et voiture sont remplis de carburant: y a plus qu’à les entamer, ces grandes vacances! Bon, on se le met cet extrait pour la route ?

Et gardez toujours l’œil pour éviter le typique cadeau de bienvenue sur votre lieu d’arrivée : le lustre dans la tête. J’oublie certainement d’autres trucs qui tuent, si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à participer dans les commentaires de l’article 🙂

4 Comments

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  1. jadelpf2015

    Mais comme j’ai rit !! Je me reconnais totalement dans tous ces désagréments ! il est donc important de se déplier assez fréquemment sur la route des vacances !

  2. ManuOcc

    Ah la voiture… Une relation d’amour/haine depuis des années! après 6 ans à conduire des japonaises trop petites de partout, même en monospace, je rentre en France et je m’achète une voiture européenne. Française, même. Je m’asseois et ahhhhhhhhhhhhhh bonheur. Je ne touche plus le plafond. Pour un peu, l’appuie-tête serait presque à la bonne hauteur. Chouette, j’ai plein de route à faire. Je me lance. Après 15 ans dans des pays où les limitations de vitesse sont au mieux indicatives, je dois faire très attention de ne pas me laisser surprendre à aller plus vite qu’il n’est permis. Et là, patatras: si je m’asseois bien confortablement dans mon siège, le dos bien droit et bien calé, je ne peux plus lire le tableau de bord. Donc, 2000km en 4-5 jours, finalement mal assise comme tout, et la perspective d’être **toujours** mal assise dans cette voiture, pourtant si prometteuse.

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